Home Culture Ahlam Mosteghanemi à la Foire Internationale du Livre de Sharjah : «Mon prochain livre abordera l’Algérie d’après l’indépendance, et la Tunisie pays de mon enfance sera présente»

Ahlam Mosteghanemi à la Foire Internationale du Livre de Sharjah : «Mon prochain livre abordera l’Algérie d’après l’indépendance, et la Tunisie pays de mon enfance sera présente»

«Mon prochain roman portera sur la période d’après l’indépendance de l’Algérie en hommage à mon père et au combat de la génération des années 60-70 pour un peuple arabe libre affranchi et développé», a déclaré, mercredi soir, Ahlam Mosteghanemi, dans une rencontre-débat, organisée dans le cadre des activités de la Foire Internationale du Livre de Sharjah (31 oct-9nov 2019).
«Parallèlement à l’histoire de l’Algérie, j’évoquerai mon enfance passée en Tunisie durant l’exil de mon père qui a été un fervent admirateur de l’ancien président et dirigeant Bourguiba», a mentionné Mosteghanemi en précisant que son roman abordera les différents moments historiques de l’Algérie et du monde arabe dans les années 60-70 à l’instar de la guerre des six jours et la défaite 1967.
Pour la romancière de «Zakirat El Jassad» (1993) et «Fawda El Hawas» (1997), écrire sur la période de l’après-indépendance de l’Algérie est une occasion de questionner l’histoire et d’apporter des éléments de réponse pour comprendre le présent et les mouvements actuels de protestation citoyenne en Algérie «Hirak» qui ont débuté en février 2019.
Et de poursuivre «Parler de la période 60-70, c’est aussi une occasion pour évoquer l’effervescence culturelle et politique qui a animé le monde arabe à cette époque».

La réussite d’Ahlam Mosteghanemi
Parlant des clés de la réussite d’un romancier, Ahlam Mosteghanemi a indiqué que la sincérité et le respect du lecteur sont nécessaires pour la réussite d’un roman, soulignant que son écriture se veut responsable et dépourvue de toute obscénité.
Dans ce contexte la romancière a expliqué qu’avec la notoriété, la liberté d’écriture diminue car pour changer les mentalités et combattre les travers d’une société, le romancier doit adopter une écriture intelligente.
«Le livre qui réussit c’est celui qui défie le temps et devient un classique», a souligné Mosteghanemi en marquant son refus d’adopter la facilité et le sensationnel dans ses romans afin de toucher toutes les familles arabes.

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